L’industrie de la mouche soldat noire est aujourd'hui en pleine expansion, et au centre de cette dynamique se trouve la mouche soldat noire (BSF - Black Soldier Fly). Grâce à son faible impact environnemental, elle incarne l’économie circulaire, apportant des solutions innovantes pour améliorer la chaîne alimentaire.
L’industrie des insectes regroupe une multitude d’espèces, chacune offrant des caractéristiques et des avantages uniques tant sur le plan de la performance que de l’impact environnemental. La Compagnie des Insectes a conçu un modèle économique novateur basé sur la mouche soldat noire (Hermetia illucens) qui vise à :
1. Exploiter une espèce hautement performante, résistante et adaptable à une grande variété d’intrants.
2. Maximiser la réduction de l'impact de la mouche soldat noire, en répondant au plus près des besoins et des attentes des filières agricoles et agroalimentaires.
La dernière étude d’impact environnemental, réalisée par Bioflytech et publiée dans le journal Environmental Development, respecte les normes ISO 14064-1 (disponible ici). Cette étude a particulièrement mis en lumière deux aspects : l’impact carbone et l’impact sur les ressources en eau.
L’importance des intrants
Le choix des intrants est crucial, car il représente une part significative de l'empreinte carbone des élevages de la mouche soldat noire (cf. diagramme de l'article), où l'alimentation (feed) contribue à 79 % de cet impact. La réglementation actuelle limite l’utilisation d’intrants non valorisés dans la chaîne alimentaire, tels que les biodéchets. Ainsi, les intrants sont non seulement essentiels pour la stabilité économique de l’industrie, mais aussi pour la viabilité environnementale de notre modèle.
Une pertinence environnementale démontrée malgré des limites
Face aux restrictions sur les intrants utilisables pour nourrir la mouche soldat noire, on pourrait s’attendre à un impact environnemental moyen comparé à d'autres formes d'élevage. Cependant, les résultats sont révélateurs :
Impact carbone : Pour des quantités de protéines équivalentes, l'impact carbone est environ 30 fois plus élevé pour les élevages bovins par rapport à ceux de la mouche soldat noire, et cinq fois plus élevé pour les élevages avicoles.
Consommation d'eau : Bien que l'étude ne fournisse pas de comparaison quantifiée, elle indique que la consommation d'eau pour l’élevage de la mouche soldat noire est particulièrement faible, se chiffrant à 1,293 m³ par tonne de larves produites.
Alors que les simulations d’impact se multiplient, leur mise en œuvre concrète au sein des chaînes alimentaires établies est essentielle. C’est le défi que relève la Compagnie des Insectes avec son pilote industriel situé à Saint Maurice sur Adour, qui prouve déjà l’efficacité de son modèle. Le déploiement national de notre solution permettra d’amplifier l’impact positif de cette approche tout en continuant à améliorer notre modèle et à optimiser les voies de valorisation des résidus et co-produits, de la ferme à l’assiette.
Pour plus d’informations et une étude adaptée à votre situation, n’hésitez pas à nous contacter.